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Des dessins inédits de Riesener (2024-12-05)

C'est une rare et belle découverte qui a été faite dans un tiroir lors d'un inventaire de succession. Des documents inconnus et uniques de Jean-Henri Riesener - une lettre autographe et 4 dessins figurant des projets de meubles royaux - sortis de l'anonymat après plus de 200 ans de séjour dans la famille.
L'expertise de Benoît a conduit ces précieux documents à l'hôtel Drouot où ils ont été présentés, le 26 novembre dernier, en collaboration avec la maison Daguerre et le Cabinet de Bayser. Tous vendus pour un total de 92 600€, le dessin du serre-bijoux de la comtesse de Provence (ci-contre) a été finalement préempté par le Château de Versailles.

Identification et expertise : Benoît Geisler.

Le 30 septembre 1793 sont organisées à Versailles de grandes ventes révolutionnaires, où sont dispersés plus de 17 000 souvenirs de la famille Royale en quelques jours. Charles Delacroix, alors député à la Convention est envoyé en mission pour mener à bien cette tâche. Lié à l'ébéniste Riesener par des liens familiaux, c’est sans doute lui qui informa son beau-père de l’opportunité de racheter et sauver ses plus belles productions.
Jean Henri Riesener, après son mariage en 1766 avec la veuve d’Oeben, est devenu le beau-père de Victoire Oeben et par la suite de son époux Charles Delacroix, le père du peintre Eugène Delacroix.
«Lors de la vente des richesses des châteaux royaux, Riesener regrettant de voir aliéner à vil prix les pièces qu’il avait terminées, en acheta quelques-unes ; il fut aidé dans cette opération par Charles Delacroix, mari de la fille de Marguerite van der Cruse et d’Oëben, qui dirigeait la vente faite à Versailles. Le procès-verbal d’adjudication porte souvent le nom de l’ébéniste comme acquéreur.» Alfred de Champeaux.

Sur les bancs de la Convention, le député Delacroix s’est pris d’amitié pour Ferdinand Guillemardet, député de Saône-et-Loire. Les deux familles sont devenues très proches au point que Guillemardet signe l’acte de naissance d’Eugène Delacroix en 1798, en présence de Riesener.
«Aujourd’hui 8 Floréal de l’an sixième de la République Françoise une et indivisible, […] est comparu le citoyen Jean Henry Riesner, beau-père de la citoyenne Oeben, le citoyen Ferdinand […] Guillemardet, législateur âgé de trente-trois ans et la citoyenne Adelaïde-Denize Oeben […] témoins. Lesquels m’ont déclaré que Victoire Oeben, épouze de légitime mariage du citoyen Charles Delacroix, Ministre de la République Françoise près celle Batave, est accouchée hier […] d’un enfant mâle auquel ils ont donné les prénoms de Ferdinand Victor Eugène.» Archives départementales du Val de Marne.

En 1798, alors que la Terreur a décimé nombre de ses anciens clients, Riesener a besoin de vendre ses meubles Royaux pour lesquels il n’est plus capable de trouver acquéreur par lui-même. C’est ainsi que son gendre le met en rapport avec son ami Guillemardet, nouvellement nommé à Madrid, Ambassadeur de la République Française auprès de sa Majesté le Roi d’Espagne, espérant que ce dernier pourrait l’aider à vendre ces meubles aux Bourbons d’Espagne.
Il lui adresse alors cette lettre, en y joignant les dessins desdits meubles, comme l’aurait fait une entreprise commerciale du XXe siècle en joignant une « plaquette marketing » de ses produits... Cette initiative ne fut pas couronnée de succès puisque les dits meubles ne rejoignirent pas les collections royales d’Espagne et ont aujourd’hui tous quitté la France.

Les meubles cités dans cette lettre existent toujours : commode et secrétaire en laque du Japon sont aujourd’hui au Metropolitan Museum à New-York, le secrétaire bonheur du jour jusqu’à ce jour attribué à Riesener appartient aux collections du Getty Museum à Los Angeles, le serre-bijoux de la Comtesse de Provence est aujourd’hui dans celles du Roi d’Angleterre. Trace a été perdue du projet du bureau cylindre, une maquette en cire probablement jointe originellement à la lettre qui semble disparue à ce jour.

On sait de Riesener qu’il dessinait lui-même ses meubles ; son portrait par Vestier exposé au musée de Versailles le présente justement un crayon à la main, des dessins de meubles déroulés sur la table à côté de lui. Le titre est de la main de Riesener et il en est probablement de même pour le dessin également. Ce dessin très précis parait être un ricordo réalisé de la main de Riesener d’après les meubles en sa possession, au moment de la rédaction de la lettre à Guillemardet.
Les oeuvres sont restées dans les archives de l’ébéniste, jusqu’à ce que celui-ci rachète certains de ses meubles lors des ventes révolutionnaires, et cherche à les négocier auprès de la Cour d’Espagne en 1798, par l’intermédiaire de Ferdinand Guillemardet.

La lettre de Riesener à Ferdinand Guillemardet et les dessins de sa main ou de son atelier, conservés confidentiellement pendant 230 ans dans la descendance de Guillemardet, ont été vendus le 26 novembre 2024.

Lettre de Riesener à Guillemardet
Lettre datée du 12 Vendémiaire an 7 (3 octobre 1798), adressée par Jean Henri Riesener à Ferdinand Guillemardet, alors Ambassadeur de la République Française auprès de sa Majesté le Roi d’Espagne. Lettre manuscrite à la plume sur papier (filigrane D&C LAUW) portant en bas à droite la signature de Riesener en toutes lettres.
«Paris ce 12 Vendre l'ann 7eme
L’amitié que vous m’avez témoigné Citoyen Ministre me fait espérer que vous trouviez quelque occasion à la Cour ou vous résidez de me faire vendre des meubles précieux que vous avez vu chez moi et dont je prends la liberté de vous adresser les dessins ci joints.
Ces meubles sont un Secretair en armoire, une comode et un secretair en bonheur du Jour. Posé sur des pieds à guênes, ils sont tous trois en vieux lac de Japon, avec les ornement et guirlandes de fleurs Supérieurement Cizelée et doré au matte le prix de l’ensemble est de 40.000’’
Je Joins aussi un desin d’un armoire à bijoux de bois d’acajou, très ornée et doré au matte, dont le prix est de 30.000’’
J’ai remis aussi a la citoyenne Leprince un petit projet de model d’un secrétair à cilindre avec les ornemens figurés en cire, cette pièce avec les ornemens supérieurement cizelé et doré au matte, dont la mesure n’est pas fixé, le prix est denviron 24.000’’.
Pardonnez je vous prie de la liberté de ces détails mais je connais les bontés de votre Cœur, et le plaisir que vous avez d’obliger. Et j’espère que vous en trouverais l’occasion.
J’ai l’honneur d’être avec respect. RIESENER
Bien des amitiés de la part de ma femme et de mon fils, celui qui a m'engage à cette démarche auprès de vous.»


Commode de Marie-Antoinette
Commode au chiffre de la Reine, vue de trois-quarts, projet pour le château de Versailles.
Aquarelle, plume et encre noire sur traits de crayon noir. Vers 1783
24,5 x 36,2 cm
Echelle au crayon noir sur la gauche et trait d’assise dans le bas. Annoté dans le bas de la main de l’ébéniste, à la plume et encre brune : « comode de vieux lac de 4 pied 6 po de large sur 3 5 pe. de haut. »
Sur papier filigrané « VI ». Anciennement plié en quatre.
Ce dessin représente la commode de la Reine Marie Antoinette, réalisée en 1783 pour les petits appartements de la reine à Versailles (cabinet doré), en suite avec un secrétaire assorti. Meubles qui seront déplacés à Saint Cloud en 1788 où la Souveraine emporta ses meubles préférés. En laque du Japon, à riche monture de bronzes ciselés et dorés, portant le monogramme MA sur le tiroir central, les dessins suivants sont des dessins d’exécution, reprenant précisément les motifs des laques et des bronzes des meubles encore existants et aujourd’hui exposés au Metropole Museum of Art de New York (la commode de Marie-Antoinette au MET).
Propriétaires successifs : Abraham Alcan , fournisseur de l’armée du Rhin Moselle, entre 1795 et 1797 qui les aurait rachetées 8000 livres lors des ventes du mobilier de St Cloud en 1794-1795, puis Riesener qui a du les lui racheter, puisqu'il les possédait en 1798. Les meubles rejoignent l’Angleterre en 1811 (William Beckford) puis la collection de George Watson Taylor et celle du duc de Hamilton en 1832. William Kissam Vanderbilt les acquit en 1882 et les offrit au MET en 1920.

Secrétaire de Marie-Antoinette
Secrétaire en armoire au chiffre de la Reine, vu de trois-quarts, projet pour le château de Versailles.
Aquarelle, plume et encre noire sur traits de crayon noir. Vers 1783
Echelle au crayon noir sur la gauche et trait d’assise dans le bas.
Annoté dans le bas de la main de l’ébéniste, à la plume et encre brune : « Secretair en de Armoire de vieux lac./de 3 pied 4 po de large sur 4 pied 6 p. de haut »
Sur papier filigrané « VI »
Anciennement plié en quatre, légères pliures et petite tache à gauche.
Ce dessin représente la secrétaire de la Reine Marie Antoinette, réalisée en 1783 pour les petits appartements de la reine à Versailles (cabinet doré), en suite avec la commode précédente, et ayant suivi la même destinée. Le secrétaire se trouve aussi aujourd'hui dans les collections du Metropolitan Museum of Art de New York également.
L’observation du dessin montre une entrée de serrure en bronze doré sur l’abattant du secrétaire, aujourd’hui absente du meuble présenté au MET.

Bonheur du jour en laque
Secrétaire en bonheur du jour, vu de trois-quarts.
Aquarelle, plume et encre noire sur traits de crayon noir. Vers 1784
23,5 x 37 cm
Trait d’assise au crayon noir dans le bas
Annoté dans le bas de la main de l’ébéniste, à la plume et encre brune : « sceretair en bonheur du jour de vieux lac. 3 pied 6 po de large sur 4 pied 1#0 po de haut. »
Sur papier filigrané « Honig &Zoonen ».
Anciennement plié en quatre et petites taches en bas à gauche.
Ce dessin représente un bonheur du jour en laque à riche monture de bronzes ciselés et dorés, orné sur le panneau central d’un médaillon à l’antique de forme ovale. Ce dessin est un dessin d’exécution, reprenant précisément les motifs des bronzes du meuble encore existant et aujourd’hui exposé au Getty Museum à Los Angeles.
Ce dessin et sa provenance apportent la preuve que ce meuble, jusqu'à aujourd'hui attribué à Riesener, sort bien de son atelier.
Propriétaires successifs : en 1805 le marchand Baudouin essaye de le vendre à Joseph Bonaparte. Le meuble rejoint ensuite l'Angleterre et la collection de George Watson Taylor, puis celle du duc de Hamilton en 1832, la famille Vanderbilt de 1883 jusque 1965, puis le Getty Museum en 1971.

Le serre-bijoux de la Comtesse de Provence
Proposition pour une armoire à bijoux, élévation. Plume et encre rouge sur trait de crayon noir. Vers 1786.
36,9 x 24,4 cm
Echelle à l’encre rouge sur trait de crayon noir dans le bas annotée « Echelle des 5 pds ». Mesure au crayon noir sur la gauche et petite esquisse de figure de caryatide sur la droite. Annoté à la plume et encre brune de la main de Riesener, dans le bas à droite : « L.armoir a Bijoux.) ».
Filigrane à fleur de lys. Anciennement plié en quatre, petites taches dans le haut.
Ce dessin représente le serre-bijoux de la Comtesse de Provence, réalisé en 1787, qui fait maintenant partie de la Royal Collection au Royaume Uni. A la différence des 3 déssins précédents, il s’agit très probablement du dessin préparatoire, avec plusieurs propositions décoratives, présenté au commanditaire pour affiner les finitions et choix des motifs de piètement et des bronzes.
Les motifs décoratifs représentés sur les modèles de Martincourt, Boizot et Remond sont typiques du goût de Dominique Daguerre, qui a participé à l’élaboration de ce meuble. Le projet final fut orné des armes de France et de Savoie. Les putti au sommet qui tiennent la couronne sont à peu près ceux du dessin-projet, de même que le piétement carquois, les motifs de bronzes de la ceinture et dans l'ensemble du panneau central.
Propriétaires successifs : vendu en octobre 1796 (probablement au marchand Villemain), puis racheté par Riesener qui l'aurait revendu au marchand Charles François Guesnier (Aux Trois Magots). Le comte Daru proposa l’achat de ce meuble à Napoléon pour l’impératrice Marie-Louise, mais l’Empereur repoussa la proposition car « Sa Majesté veut faire du neuf et non racheter du vieux », rapporta le comte. Le serre-bijoux rejoint vers 1810 les collections de John Watson-Taylor au Royaume Uni, avant d'être racheté par le Roi Georges IV d'Angleterre en 1825.

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Un art de vivre au XXIe siècle (2023-03-01)

Nous vous présentons dans cette vidéo notre passion pour le patrimoine et l'art de vivre à la Française.

Notre ambition est de transmettre le goût du beau, accessible et désacralisé : les objets sont là pour nous servir et pas l'inverse !

Pour tous ceux qui n’ont pas vu l’un ou l’autre des épisodes de Grands Reportages dans lequel nous présentons le chantier de rénovation d’une propriété XVIIIe, et pour ceux qui veulent revoir les meilleurs moments, voici la vidéo !

Vous y découvrirez les premières étapes de transformation de la maison : rétablissement des volumes d’origine, restauration d’une pièce avec des matériaux d’époque XIXe, recherche et restauration de meubles et éléments de décoration assortis… en famille !


Pour ceux qui auraient des difficultés à la regarder directement sur le site, vous pouvez aussi la trouver sur Viméo en cliquant sur ce lien.

Un grand merci à Jean-Louis Janin-Daviet d’être venu nous apporter son regard d’expert et d’avoir exprimé son enthousiasme sur le travail déjà réalisé.

Nous en profitons pour dire également tous nos remerciements à Claire Leisink, Marion Baillot et toute l'équipe de © Alta Press / Bonne Compagnie pour ces belles images et ces sympathiques moments passés avec eux en 2020.

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Marie Leczinska, Reine de France (2022-01-13)

Un spectaculaire portrait de Marie Leczinska, future Reine de France, a fait son entrée dans le showroom de GSLR Antiques ! Elle est ici représentée par l'illustre portraitiste XVIIIe Pierre Gobert ou son atelier. Dans cet article, suivez l'enquête qui nous a conduits à l'identification de cette princesse et de son auteur ! Retrouvez également la notice complète de cet exceptionnel tableau ainsi que de nombreuses photos sur la galerie de notre site !

Au premier regard, le style de Pierre Gobert ou de son atelier est clairement reconnaissable sur notre portrait. L'analyse de plusieurs oeuvres de ce peintre montre que Pierre Gobert réalisait des portraits standard reprenant des éléments de décor, des robes, des poses identiques d’un portrait à l’autre avec des personnages secondaires rajoutés. Ayant récemment mis en vente un tableau représentant la Princesse de Conti par Pierre Gobert, nous vous proposons d'abord cette intéressante comparaison avec un autre tableau du même peintre :

Princesse de Conti en Vertumne et PomoneLouise Bernardine de Durfort, duchesse de Duras Sur les deux portraits des années 1710 ci-contre représentant, pour le premier, la Princesse de Conti en Vertumne et Pomone et pour le second, Louise Bernardine de Durfort, duchesse de Duras, puisant à une fontaine avec un putti et un page noir, on retrouve la même distribution des décors et des personnages, et la même robe bleue. Les visages ont quelques différences, mais on retrouve le même « coup de pinceau », d’un visage « à la Pierre Gobert ». Il paraît évident que ces deux dames n’ont pas posé pour ces portraits, mais ont été imaginées et mises en beauté par l’artiste, qui a fait en atelier une composition analogue autour d’éléments standard.

Princesse de ContiDuchesse de Bourbon Les deux portraits ci-contre illustrent également cette manière de Pierre Gobert de représenter plusieurs personnes différentes dans la même pose avec de petites variantes. Le premier représente la Princesse de Conti (ou la duchesse de Bourbon, selon les différents avis d’experts qui ne s’accordent pas…) et pour le second la duchesse de Bourbon. La pose est la même, les deux tableaux sont attribués à Pierre Gobert ou son atelier, les visages différents mais proches dans l’esprit. La composition est également la même que sur notre portrait : robe riche, manteau fleur-de-lyssé, dans un jardin, tenant également une fleur en pot mais cette fois ci un oeillet.

Ces éléments accréditent comme le premier exemple que pour des portraits officiels commandés à Pierre Gobert, l’Altesse représentée ne se donnait pas la peine de poser de longues heures, le peintre la représentait dans un décor et une composition donnée, plus ou moins riche et avec une ressemblance réaliste toute relative, pour ne pas dire « idéalisée ».

Princesse de Conti en Vertumne et Pomone Pierre Gobert réalise un autre portrait de la duchesse de Bourbon dont les traits du visage ne ressemblent pas beaucoup aux deux autres versions ci-dessus, mais qui cette fois reprend une robe en brocard d’or proche de celle représentée sur notre portrait.

Alors à quoi ressemblait Marie Leczinska ? les différents peintres officiels de la Cour (Gobert, van Loo, Stiemart) ont représenté la Reine, mais tous avec un visage différent, c’est-à-dire à leur manière. Un peintre représente un visage, mais son style, son coup de pinceau transparaît sur l’oeuvre, ce qui permet de reconnaitre le travail ou l’atelier d’un maître même si le portrait n’est pas signé.

Observons ces 4 portraits connus de Marie Leczinska ci-dessous : le 1er, d'après Van Loo, le second et le troisième par Stiemart (bien que le 3e soit même un peu différent du précédent), et le dernier par Gobert en 1726.


Marie Leczynska par Van LooMarie Leczynska par StiemartMarie Leczynska par StiemartMarie Leczynska par Gobert

Marie Leczynska par Van Loo Sur ces 4 portraits représentant la même personne peinte de manière très différente, on identifie les caractéristiques physiques de la Reine : un nez retroussé et une fossette au menton. Des caractéristiques de visage que l’on retrouve sur notre portrait ci-contre, mais sur aucun portrait de Caroline de Hesse, la duchesse de Bourbon.
Ces éléments nous paraissent accréditer l'hypothèse d’un portrait de Marie Leczinska réalisé par Gobert, à sa manière, mais en l’imaginant telle qu’on la lui a décrite et sans avoir pu voir la princesse.

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Une chambre de parade sous l'Empire (2021-10-01)

Pour l'année Napoléon, voici une nouvelle vidéo présentant une chambre de parade sous l'Empire. GSLR Antiques a patiemment rassemblé mobilier et objets d'époque Empire dans une pièce de son showroom pour constituer un bel ensemble comme au début des années 1800.

Dans cette belle collection, vous découvrirez un magnifique lit Empire et son somno dont il n'a jamais été séparé, un secrétaire et une commode assortis plaqués d'un bel acajou moucheté, du mobilier de toilette et même un beau guéridon début XIXe en acajou pour l'heure du thé. Tout ceci sur fond 100% Empire avec sièges en acajou, tableaux, lustre, pendule, bougeoirs en bronze doré et vases en porcelaine.

Toutes les pièces sont déjà ou seront mises en ligne sur notre site dans les semaines à venir. Bonne visite !


Pour ceux qui auraient des difficultés à la regarder directement sur le site,
vous pouvez aussi la trouver sur notre nouvelle chaîne Youtube ou en cliquant directement sur ce lien !

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Rénovation d'une propriété XVIIIe (2021-02-17)

GSLR Antiques se lance dans le chantier de rénovation dans l'ancien !

Pour présenter notre savoir-faire, TF1 et Grands Reportages vous invitent sur 2 épisodes à suivre le début de la restauration d'une maison XVIIIe dans le cadre de l'émission Changement de propriétaire :
- rétablissement des volumes d'origine en commençant par le vestibule
- restauration des murs et des plafonds avec un enduit au plâtre à l'ancienne
- pose de papier peint ancien
- pose de parquet ancien en marqueterie
- recherche et sélection d'objets pour meubler les pièces restaurées (tout le mobilier et les bibelots présentés sont disponibles à la vente sur notre site)
- pose d'une porte d'entrée du XVIIIe siècle en remplacement d'une porte vitrée des années 1960
- restauration du perron dans son état milieu XIXe siècle en remplaçant la balustrade en béton par une rampe et des barreaux en fer forgé mettant en valeur l'escalier en pierre de Volvic.

Rendez-vous sur TF1 à partir de samedi 20 février à 13h40. Pour en savoir plus sur l'émission :
Un grand merci à Marion Baillot, Claire Leisink et toute leur équipe !

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GSLR Antiques, prêteur pour l'Exposition Soyer (2021-01-08)

En 2021, pour l'année Napoléon, GSLR Antiques est partenaire de musées comme l’Hôtel Abbatial de Lunéville en tant que prêteur pour l'exposition « Soyer Père et fils. Miniaturiste et scientifique au coeur de l’Empire ».

Des pièces de mobilier et des objets d'art Empire de GSLR Antiques figureront au catalogue de l'exposition, ainsi que sur notre site Internet : un aperçu à travers cette photo de détail d'une paire de gravures aquarellées d'après Carle Vernet. Vous les découvrirez dans leur totalité mises en scène dans les appartements de l’Hôtel Abbatial.

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A venir chez GSLR Antiques... (2021-01-08)

2021 - année Napoléon.

A l'occasion du bicentenaire de la mort de l'Empereur, GSLR Antiques présentera de nouveaux meubles et objets d'art de l'Empire tout au long de l'année. Une nouvelle page a fait son entrée sur notre site à cet effet : visitez notre rubrique dédiée à l'Empire !

Visitez notre site régulièrement et guettez l'apparition de ce beau portrait d'homme d'époque Empire daté de 1813 et signé d'Edouard Pingret, élève de David, qui exposa au salon dès 1810.

Actuellement en restauration, notre grand tableau sera mis en vente au cours du premier trimestre 2021.

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Notre nouveau site Internet ! (2020-09-23)

Nous vous présentons notre nouveau site Internet !
- plus beau, plus chic, plus clair
- emportez notre catalogue avec vous partout avec cette nouvelle version plus adaptée à votre navigation sur téléphone portable
- découvrez une nouvelle page de recherche à critères multiples pour plus de pertinence dans vos résultats

De nombreuses autres pages sont attendues d'ici Noël. Vous retrouverez notamment très vite votre rubrique documentation.

Nous vous souhaitons une agréable visite ; n'hésitez pas à nous faire part de dysfonctionnements si vous en repérez !

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GSLR Antiques et le confinement (2020-04-20)

La crise sanitaire que nous traversons est une épreuve pour le commerce d'antiquités, comme pour tant d'autres.

Notre showroom est bien sûr actuellement fermé. Malgré cette longue période de confinement, nous nous efforçons de vous présenter des nouveautés le plus régulièrement possible sur notre site Internet et sur les grandes plateformes d'antiquités sur lesquelles nous sommes présents - Proantic, Anticstore.

L'envoi de colis est toujours assuré : nous pouvons expédier des objets que La Poste ou Chronopost peuvent prendre en charge dans un délai raisonnable. La réservation de pièces plus importantes reste possible : nous procéderons à l'envoi dès le retour à la normale de nos activités.

Bref, restez chez vous, mais continuez de visiter notre site !

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Vos cadeaux de Noël chez GSLR Antiques (2020-04-18)

Noël approche !

Une foule d'idées cadeaux vous attendent dans notre boutique Internet : cristal, argenterie, porcelaine, bibelots... De nouveaux objets sont mis en ligne plusieurs fois par semaine. Rendez-vous au rayon cadeaux de notre site Internet.
Expédition sûre, presque 15 ans d'expédition de cristal dans le monde entier.

Vous pouvez aussi, comme d'habitude, prendre rendez-vous avec nous pour voir les objets sur place et en découvrir encore davantage directement dans notre showroom à Grenoble.

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On parle de nous dans Beaux Quartiers (2020-04-17)

Grenoblois et habitants des environs de Grenoble, vous trouverez dans l'édition de Noël du magazine Beaux Quartiers un article sur GSLR Antiques.

Le magazine est peut-être distribué dans vos boîtes aux lettres, mais il est aussi disponible en kiosque, ainsi que chez certains commerçants, dans certaines salles d'attente où le temps passera plus vite !

Grenoblois et habitants des environs de Grenoble, vous trouverez dans l'édition de Noël du magazine Beaux Quartiers un article sur GSLR Antiques.

Le magazine est peut-être distribué dans vos boîtes aux lettres, mais il est aussi disponible en kiosque, ainsi que chez certains commerçants, dans certaines salles d'attente où le temps passera plus vite !

Grenoblois et habitants des environs de Grenoble, vous trouverez dans l'édition de Noël du magazine Beaux Quartiers un article sur GSLR Antiques.

Le magazine est peut-être distribué dans vos boîtes aux lettres, mais il est aussi disponible en kiosque, ainsi que chez certains commerçants, dans certaines salles d'attente où le temps passera plus vite !

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